Cadavre exquis

Salut, je tient à lancer un petit jeu pour tout les écrivains en herbe, voilà le principe, je lance l'histoire et, sans faire de flood et en respectant quelques régles que je vais préétablir, vous la continuez.
Les regles:

Pas de double post

Ce serait trop facile...

On ne pourrit pas l'histoire.

J'y veillerait...

Dans l'histoire que je vais poster le heros est Emmanuel donc on ne le tue pas.

Ce serait dommage...

Cette histoire doit au moins faire deux pages de forum.

Petit joueur... Comment tu vas faire si personne t'aide ?

On ne poste pas une ligne mais un paragraphe complet (dans le but de faire avancer l'histoire).

Là y a de l'idée, rien à redire...


Voilà pour les régles. Maintenant je vais vous donner un conseils, travaillez sur la suite avant de poster et tant pis si quelqu'un poste avant vous, il vous faudra retravailler votre suite.
Je vais maintenant enfreindre la première règle (t'es pardonné) mais c'est juste pour bien separer l'histoire du message que je viens d'envoyer.

Sueur froide en Terre Adélie

Emmanuel regarde la chambre, un lit et une table de chevet, voilà tout le confort dont il dispose. Il s'assied sur le lit et se remémore les évenements l'ayant conduit dans cette base scientifique perdue en antarctique.
Tout a commencé par le meurtre de trois scientifiques, un français et deux anglais specialistes en climatologie. Pour résoudre l'affaire le gouvernement français à donc choisi d'envoyer son meilleur enqueteur sur place et ce champion n'est autre qu'Emannuel. Le jeune homme n'est pas le seul sur l'affaire, une enquetrice anglaise, Laura Wilding, est arrivée peu de temps avant Emannuel et des enqueteurs doivent arriver des Etats-Unis, d'Espagne et d'Allemagne. En tout il serons cinq à enqueter sur la même affaire et Emmanuel sait que chaque enqueteur fera tout pour être le premier à élucider les meurtres.

Effectivement, tous les cinq savent qu'ils seront jugés sur cette affaire, et que le meilleur d'entre eux sera intégré à Interpol, ce qui est leur rêve à tous. Dans ce cas, avoir plus de temps pour réunir les indices peut être un avantage, mais Emmanuel sait que, de toutes façons, un briefing sera effectué quand tous les enquêteurs seront là, et qu'à ce moment-là, toutes les informations déjà recueillies seront mises en commun... Si c'est une compétition, autant que tout le monde parte sur un pied d'égalité, non ? Emmanuel trouve donc plus raisonnable, en attendant les trois autres enquêteur, de faire comme Laura, qui reste se reposer dans sa chambre à longueur de journée, ne sortant que pour les repas ou presque...

Seul, dans l'avion qui doit le mener en Terre Adélie, un homme somnole tranquillement. Ses traits sereins cachent mal ses pensées : il prépare déjà la mission pour laquelle il parcourt en ce moment l'Atlantique. "Un meurtre des plus sanglants a été commis au paradis" lui a annoncé son supérieur le matin même. Sanglant... Aux vues des premières images, tout oeil averti aurait dit massacre... Beurk, le sang n'était déjà pas sa tasse de thé mais si en plus il doit enquêter dans l'immensité de l'Antarctique...
Toujours immobile sur son inconfortable fauteuil, il frissonne de l'excitation de tout les grands enquêteurs aux vues de la plus importante des enquêtes.
Finalement, il s'endort paisiblement en se contentant de masquer la peur qui envahit son esprit...

Un autre appareil survole le sud de l'Espagne. A son bord, les deux derniers enqueteurs. Ou devrais-je dire, enquetrices, L'Allemande et l'Espagnole, discutent seule dans l'avions. Les stewarts leur donnant tout le conford que l'on peut espérer. Elles discutent de ce qui leur passe par la tête sans parler le moins du monde de leur nouvelle tache. Par nécéssité, elles parlent toute deux le français et l'anglais en complément de leur langue maternelle. Ainsi, elle essayent de passé de l'une à l'autre. Car elle ne savent pas quel va être la langue utilisé par les autres enqueteurs. De plus, même si c'est une compétition, les langues se délierons. Quoi que les enqueteurs fassent.

William Shaw s'empresse d'entrer dans la base scientifique, il est le troisième enqueteur sur les lieux. Il détèste déjà cet endroit, il a l'impression qu'une odeur de sang plane encore dans l'air et ça lui donne envie de vomir. William se presse pour savoir où est sa chambre et de s'y refugier. Seul à l'interieur d'une chambre beaucoup trop petite le new-yorkais se prend quelques comprimés d'aspirine et se couche sur son lit. Ca va déjà mieux, l'aspirine lui fait toujours de l'effet, maintenant il se sent calme et pret à reflechir. C'est un excellent enqueteur, le Sherlock Holmes new-yorkais d'après certains journaux, William a toujours été méticuleux et, malgrès sa phobie du sang, il n'a jamais quitté une scène de crime, il va au bout de chaque piste, parfois avec un acharnement qui le terrifie lui-même et c'est ce qui fait son renom. Il reprend les photos du crime histoire d'y jeter un dernier coup d'oeil mais à peine a-t-il vu la première que déjà un frisson remonte le long de sa colonne vertebrale. William laisse les photos pour se soir et, histoire de se calmer, se reprend un comprimé d'aspirine. Il ferme les yeux mais les images lui reviennent toujours à l'esprit, ces bras hachés à coups de couteau, ces visages déformés par la peur et les coups et surtout le sang. Il finit enfin par s'endormir mais, comme cheque soir depuis près de vingt ans des cauchemars peuplerons sa nuit.

Les cinq enqueteurs sont tous arrivés, réunis autour d’une même table ils attendent le debriefing qui sera comme un coup d’envoi pour leur première mission. Emmanuel regarde ces quatre collègues, il connaît les réputations de William Shaw et de Laura Wilding mais l’espagnole, Maria Gimenez et l’allemande, Frida Hansman lui sont inconnues. William Shaw est assis à gauche, il a le teint pale et les cernes sous ses yeux ne le font pas passer inaperçu. Laura Wilding est debout dans un coin de la pièce, elle regarde tout le monde et consulte ses notes toutes les cinq minutes. Maria Gimlenez et Frida Hansman sont vers le milieu de la pièce à discuter comme deux adolescentes et Emmanuel est au fond de la salle, près de la porte, de temps en temps il jette un coup d’œil à l’exterieur pour voir si Francis Bernard arrivé en effet l’homme chargé de la securité à l’interieur de la base doit leur faire un compte rendu. Francis Bernard arrive enfin, c’est un petit homme assez gras qui porte une petite paire de lunettes rondes, dans ses mains il tient un dossier contenant les photographies de la scène du crime ainsi que les renseignement dont il dispose. Il se dirige vers l’avant de la salle et s’assied avant de commencer le debriefing

"Messieurs Dames bonjour !, commence-t-il d'une voix timide, merci à vous de vous être déplacé si rapidement. Bon, je pense que vous vous connaissez déjà un peu ou alors au moins de réputation..."
Ils acquiècent d'un hochement de la tête sans quitter des yeux leur futur meilleur ami : le dossier.
Comme s'il avait lu dans leurs esprits, il s'approche et distribue à chacun d'eux une copie du dossier, puis il reprend sans quitter les deux amies du regard. Au moment où elles commencent à lire la feuille, leurs yeux s'écarquillent.
"Comment ça "secret défense" ?" s'exclame l'espagnole
Bien sûr mademoiselle, tout ce que vous verrez de particulier là dedans est top secret et ceci est une clause de confidentialité"

Tous les enquêteurs repartent, chacun vers sa chambre. Ils savent qu'ils auraient tout à gagner à être le premier à interroger Béatrice, mais ça ne servirait à rien de se précipiter sur elle maintenant. Ce serait faire un faux mouvement, car tous les autres se précipiteraient aussi, et ça finirait en conférence générale. Non, il faut attendre d'être sûr d'être seul avec elle... C'est pourquoi, peu après être rentrés dans leur chambre, après avoir bien assimilé le dossier, chaque enquêteur part dans la base. Apparemment pour flaner, ou pour chercher les toilettes... Telles sont du moins les excuses qu'ils ont préparé... Sachant qu'annoncer à Béatrice qu'on s'est bêtement paumé dans la base sera le meilleur moyen de commencer un conversation, et il le savent... Ils savent aussi qu'ils faudra être plus délicat que ça, car ils ont chacun eu un plan de la base, et un simple "je retrouve pas ma chambre" ne leur vaudra rien de bon... Car Béatrice est intelligente, et ça aussi ils l'ont compris... Cependant, ce qu'ils ne savent pas, c'est comment elle a pu survivre... Car elle était sur les lieux... Elle a tout vu... Et elle a tout oublié...

Et surtout, le gros bug dans le plans des enquêteurs, c'est qu'elle est partie se coucher...

Emmanuel rentre dans sa chambre, deçu. Le dossier est complet et la scène du crime ne lui donne aucun renseignement complementaire. Il se trouve dans le bloc nord, là où les crimes ont eut lieu, un batiment regroupant des laboratoires, des dortoirs et quelques grands bureaux. La "salle de briefing" est un de ces bureaux qui a été ammenagé pour les enqueteurs. Après les meurtres les scientifiques du bloc nord ont étés deplacés dans d'autres batiments de la base scientifique. Pour interroger les divers suspects il devra donc se rendre au bloc sud, un batiment construit sur trois étage, contenant le refectoire de la base au deuxième étage, des chambres au second et des laboratoires au rez-de-chaussé. Le bloc est ne compte aucun scientifique, on y trouve le personnel chargé de l'entretien de la base ainsi que les hommes chargés de la securité. Enfin le bloc ouest, l'entrepot-garage, là où sont gardés les divers ressources dont la base à besoin pour se survie et les vehicule permettant une sortie d'exploration. Alors qu'Emmanuel relit le dossier, se preparant pour les interrogatoires du lendemain, Laura sort de la salle de briefing, il lui semble que quelque chose ne tourne pas rond dans cette affaire mais elle ne voit pas quoi. Tout à coup une main tombe sur son épaule et la tire à l'ecart. C'est Béatrice.
"Bonjour, dit-elle à Laura, désolée de t'emmener de force et sans te prevenir mais je n'arrive pas à faire confiance aux autres."
Une discussion qui à goût de déjà vu commence alors entre Béatrice et Laura.

Après avoir vu tous les enquêteurs séparément, et leur avoir tous raconté la même chose, Béatrice retourne se coucher. Elle ignore pourquoi mais elle est incroyablement fatiguée. Pourtant, elle n'a parlé qu'à un seul des enquêteurs... Ou était-ce unE seule ? Impossible de se souvenir à qui elle a parlé...
Pendant ce temps, les enquêteurs errent dans la base, commençant à se méfier les uns des autres. Aucune information superflue ne doit sortir, rien ne doit faire avancer un autre plus qu'on ne l'ai déjà. Le fait que Béatrice ne soit nulle part (eh ouais, on a beau être un super-enquêteur avec bac+12, aucun ne songerait à frapper à sa porte pour voir si elle est là) ajoute encore au climat de suspicion qui règne.
"Tous les enquêteurs sont demandés en salle des conférences. Je répète : tous les enquêteurs sont demandés en salle des conférences. Merci de votre compréhension."
Tous les enquêteurs se dirigent alors vers la salle des conférences. Que faire d'autre ? C'est sûrement important. En fait, tous sont ravis. Sauf Emmanuel. Il va falloir qu'il remette son sandwich thon-mayonnaise à plus tard...

Tout les enqueteurs sont de retour en salle de briefing, même Emmanuel heureux d'avoir découvert... qu'il pouvait écouter et manger son sandwich thon-mayonnaise en même temps.
Le chef de le securité s'avance et annonce tout haut ce que certains soupconnaient déjà, Béatrice est morte. Il dit que c'est un suicide et là les enqueteurs se regrardent tous, un suicide? Etrange, Emmanuel s'approche de Laura, c'est la seule en qui il ait relativement confiance, et lui demande de le rejoindre dans sa chambre le soir même. Puis les enqueteurs se rendent sur les lieux du suicide, l'enquete est relancée.