La partie de Gronork

"Holà tavernier, un tonneau de ton meilleur cru et une infusion pour le petit !"

L'exclamation retentit dans la taverne morose, vous tirant quelque peu de la torpeur dans laquelle quelques verres de vins, un temps magnifique et un repas consistant vous avaient plongé. Vous jetez un rapide coup d'oeil à l'homme qui vient de rentrer dans cette petite auberge de cambrousse -Au vaillant vigneron, si l'on en croit le panneau qui orne l'entrée de cette auberge- avant de vous apercevoir de votre mérpise : ce n'est pas un homme qui vient de rentrer, mais plutôt un troll portant un pagne élimé, un collier de plumes et de diverses babioles -ne serait-ce pas un croc de dragon qui traîne là dedans ?- et, fait légèrement plus notable, une massue de taille respectable à la main.

"Imédiatement messire", lui répondit promptement le tavernier avec un large sourire, heureux de se voir commander le premier tonneau d'une série qui s'annonce sans aucun doute longue, compte tenu de la réputation qu'ont les trolls en ce qui concerne l'alcool.

Emergeant de votre léthargie, vous finissez par remarquer qu'un homme, bel et bien humain cette fois-ci -à moins bien sûr que ce ne soit un troll imberbe plutôt maigre et peu musculeux, mais tout le monde sait que ce n'est pas possible- est rentré à la suite du troll, sans doute éclipsé par a masse musculeuse son compagnon. Grognon. Jeune. Beau garçon. Ce sont les premiers mots qui vous viennent à l'esprit. Enfin, pour ceux qui ont la chance d'en avoir un en plein état de fonctionnement. C'est un rouquin, qui doit bien faire dans le mètre soixante-dix, quoiqu'à côté d'un troll il soit difficile d'estimer préciser sa taille. Il y a fort à parier pour qu'il soit un aventurier, ou du moins un voyageur s'attendant à rencontrer le pire en route, à en juger par sa tenue : un pantalon en toile rouge, renforcé aux genous, une paire de botte qui remonte juste en dessous de ces protections, une chemise blanche qui aurait bien besoin d'un racommodage à quelques endroits, et, plus remarquable, une épée qu'il porte, maintenue dans son dos grâce à un fourreau.

"Et puis j'en ai marre des infusions ! Ca fait pas héroïque !", lâcha l'homme, la tête dans la main, appuyé sur le comptoir.
"Oui, mais vomir partout n'est pas bon non plus pour ton image", s'esclaffa le troll.

Laissant ces deux personnes vaquer à leurs occupations, vous ressassez dans votre tête la conversation que vous venez d'avoir avec cette mystérieuse jeune femme assise en face de vous. Une conversation houleuse, qui a duré durant près de deux bonnes heures, durant laquelle chacun a exposé son avis soit sur la mission, soit sur l'avis de son voisin. Quoiqu'il en soit, la jeune femme n'avait pas flanché, et avait même proposé de chercher d'autres aventuriers ayant moins de principes.
La vie d'aventurier n'est pas de tout repos, et voilà enfin une occasion de rembourser vos diverses dettes et de vous enrichir encore plus...
Ce n'est pas que ce qu'elle vous demande de faire est dangereux, vous avez déjà fait plus risqué, du moins vous en vantez-vous. La récompense n'est pas négligeable, elle est même plutôt alléchante. Mais faire cela vous cause quand même quelques problèmes d'éthique. Peut-être a t'elle pensé qu'en étant plusieurs ce genre de problème causerait moins de soucis. D'ailleurs parlons-en de vos coéquipiers pour cette mission. Vous esquissez un sourire tout en regardant vos compagnons les uns après les autres.
Quel sentiment de ridicule votre groupe donne !

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HRP (Hors RolePlay)

Bon, vous commencerez par vous décrire chacun votre tour en essayant de respecter au maximum l'univers de Lanfeust de Troy (univers d'Arleston, dessiné par Tarquin et publié par les éditions Soleil).
Pour les backgrounds, si vous êtes motivés pour en écrire un, envoyez-le moi par MP, avec un peu de chance je le lirais.
En ce qui concerne le pouvoir magique : envoyez-moi sa description par MP et ne le considérez pas comme définitvement acquis tant que je ne l'aurais pas validé. Cela évitera les pouvoirs trop puissant ou pas assez débiles.

PS : Pas de "Ah ben mon perso en fait il vient d'une autre dimension, donc il est comme ça et comme ça...", je serais catégorique là-dessus car si ça peut avoir sa place dans un univers type Lanfeust des étoiles, ça n'a strictement rien à faire dans l'univers de Lanfeust de Troy.

Je me disais bien que j'avais été plus laxiste... A me souvenir, j'avais autorisé tout et n'importe quoi. Voilà doonc ce qu'on va faire : prendre Sujet. Déplacer sujet. Démarrer autre partie ailleurs.
En résumé, cette partie n'est pas celle pour laquelle vous avez déjà fait des persos. Et je vais le prouver dans moins d'une demi-heure (j'espère).

Grand, les cheveux bruns mi-longs attachés en une espèce de queue-de-cheval, Artailuras était un humain qui donnait l'impression d'être pour le moins... renfrogné. Il n'avait quasiment rien dit durant ces deux heures, et ne donnait pas franchement l'impression de voiloir s'y mettre un jour. Il portait une tunique marron, une longue cape marron, un pantalon marron... Mais impossible de déterminer si c'était la couleur d'origine ou juste qu'il avait pris un bon bain de boue (tout habillé) avant de venir. Vous pencheriez quand même vers la première hypothèse, vu que l'individu ne sent pas particulièrement mauvais. Il porte sur son flanc gauche un épée longue dans un fourreau, et sur son flanc droit une arbalète.

Oh, et il sirote la même bière depuis deux heures. Il l'a à peine entamée.

A un coin sombre de la table se cachait Gilom, un homme chauve et imberbe au regard mauvais. Assez grand et musclé il portait un pantalon noir et une veste de même couleur. Il portait un long sabre sur son flanc gauche et un autre, plus court sur son flanc droit. Devant lui se trouvait une bourse déjà bien entamée mais pas encore vide, le fait de la déposer comme ça à la vue de tous prouvait que Gilom était soit un fou, soit un homme faisant pleinement confiance à ses talents de guerrier.

1°) Tu n'es pas obligé de donner ton nom
2°) Tu es censé être assis à la même table que les autres, donc si tu ne veux pas que ton perso joue autant le dire tout de suite
3°) Flan : gâteau un peu mou (spécialité de ma tante, mais bon passons)
Flanc : côte, côté, enfin bref totalement différent d'un gâteau :p

Merci, j'ai corrigé.

Assis au bord de la table, un jeune homme à l'air morose n'avait pas bougé d'un pouce depuis que la jeune femme avait fini son histoire. Il se contentait pour l'instant de fixer avec fascination son verre de bierre à moitié plein. Vêtu d'habits de paysan usés par le temps, il ne semblait pas plus dangereux qu'un âne qui aurait perdu son vaillant destrier !
En parlant d'âne, sa ressemblance avec l'animal aurait frappé n'importe qui, même un aveugle, tant ses oreilles étaient décollées et ses dents proéminentes ! Quant au reste du corps, il semble normal, à part ses cheveux qui tendait vers un gris pâle incommodant pour tout ceux qui auraient peur de vieillir.

Orthographe corrigée.

Sur cette même table se trouvait une jeune femme charmante, asise calmement, elle attendait l'aventure. Vétue de cuir, aucun de ses mouvements n'auraient pu être empêché par de tels habits. Accrochés à ses brassards de cuir, on observait de nombreux couteaux. Elle portait une épée sur son flanc gauche et une hache sur le droit. Appuyée sur sa chaise, on pouvait voir la lance qu'elle portait habituellement sur son dos. Cet équipement digne d'une amazone, elle le tenait -sans doute- de ses multiples victoires au combat. Cette femme était aussi dangereuse que belle, avec ses long cheveux noirs et sa taille de guèpe que toute femme désirerait.

Tu penses vraiment que tu pourrais poster à nouveau si jamais je m'énervais ?

Bah, j'en sais, rien, je n'ai fait qu'éditer le message plus d'une fois. Délait d'expiration des dernière ligne 48h au plus...

"Bien, quelle que soit votre décision, je vous attendrais au Tonneau éventré à Eckmul dans douze jours. J'espère que je n'aurais pas à chercher d'autres aventuriers moins timorés..."

La jeune femme se leva, ses longs cheveux roux se déroulant en cascade le long de son dos, captivant votre regard pendant quelques secondes -ce n'était pas plutôt des heures ?- et vous fixa à tour de rôle, ses magnifiques yeux verts plongeant dans les vôtres tels deux émeraudes qui jamais ne vous appartiendront, mais qui pourtant vous semblent si proches, presque à portée de main.
Vous ne savez pas combien de temps dura ce regard, mais peu importe la durée tant cet échange fut intense pour vous.

Elle remit sa capuche, puis s'en alla de l'auberge, son manteau bleu au vent, et son parfum enivrant encore présent dans vos narines.

Sortant peu à peu de la léthargie dans laquelle vous vous étiez enfoncé, vous commencez à reprendre le contrôle de vos actions... L'alcool a quand même de drôles d'effets dans ce patelin !